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BAUDELAIRE, MALLARME, LORD BYRON, RIMBAUD AND CO

20 décembre 2007

Oh laissez-moi poètes, proie à mes tourments

Oh laissez-moi poètes, proie à mes tourments ;
Vous aviez sans doute connu pareils moments.
Quand l'amour vous quitte et rien ne vous console,
Plus rien ne vous êtes, vous perdez vos boussoles.

Leila s'en est allée et moi, à sa recherche
J'ai marché douze nuits et continue ma marche,
Frappé à mille portes, fouillé mille maisons.
Sa trace sur mes dunes, mais rien à l'horizon.

Connaissez-vous Leila ? C'était une princesse.
Son royaume déchu, je l'avais reçue hôtesse
Dans ma fraîche oasis, déçue et malheureuse.
Puis, de moi, un jour, elle devint amoureuse.

Ne sais vous la décrire, elle est étincelante.
La nuit noire, étoile ; le jour, fée charmante.
Nos coeurs ont fusionné et fait une alliance ;
Je voyais mes vieux jours avec tant d'assurance
.

Leila s'en est allée, que deviendrai-je poètes ?
Mon désert a fleuri et mon aventure s'arrête.
J'avais cru en l'amour, ce sentiment complice
Qui nous fait miroiter que charmes et délices.

Leila s'en est allée et moi, à sa recherche
J'ai marché douze nuits et continue ma marche,
Frappé à mille portes, fouillé mille maisons.
Sa trace sur mes dunes, mais rien à l'horizon."

esuhbbgj

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20 décembre 2007

A LEILA!!!

Tristes soirs où grandit ma solitude amère,
Un spleen si fort m'étreint et resserre son enclos
Sur mon c--ur éprouvé. Sans saveur sont mes mots
Quand le rêve s'enfuit du champ de ma misère.

Meurt en moi le soleil dans un pan de noirceur.
Mon c--ur devient exil où se forgent des glaces.
Et ne vient m'investir qu'une lueur fugace,
Des débris d'un passé, un semblant de douceur.

Pourquoi rêve mentir, pourquoi destin me nuire.
J'ai mon amour perdu. Ne vous suffit mon deuil.
Ô femme, ô Leila ! --oeuvre est te séduire !
Je rime ta passion dans un sombre recueil.

Ma peine tu liras, ainsi que l'espérance.
Mon verbe te plaira comme un printemps raté
Que sillonnent des vers dans une folle errance.
Ô femme, ô Leila ! Mon espoir relaté!!

esuhbbgj

20 décembre 2007

LA FUITE DE LEILA

ilaykom 3ani ayoha cho3arao ma3a a7zani
la3ahdi bikom 3araftom hadihi al la7adati
3indama yar7alo al 7ob ouala chayaa youassi
tosbi7o sarabane,dounama tijahi
dahabat 3ani Leila,oua ana 3anha ba7ito
sirto layaline teoualine oua mazilto assiro
tara9to alfa babine,oua 9alabto alfa dari
atharoha 3ala kotbani,ouala ajidoha fi al ofo9i
atta3rifouna Leila? la9ad kanat amiratane
dahaba 3anha soltanoha,fakanat 3indi makinatane
fi raoudati oua7ati,mahzoumatane oua 7azinatane
oua fi i7da al ayami,asba7at li 7abibatane
ma adri ouasfaha,fahia mochri9atone
bi layli najmatone,ou finahari malakatone
afidatona tala9a7at,fasirna oui7datane
ara ma3aha ayami al 9adimati bi ertiya7ine
dahabat 3ani Leila,fma ana ayoha cho3arao?
azharat sa7raii oua intahat moghamarati
amanto bi al 7obi,hada al i7sasi addafini
alladi yorina al ghanja oua almaladati

40blackrose26rj1

20 décembre 2007

QAUND TOUS DEUX CONDAMNES

Quand tous deux condamnés,

En silence et en pleurs,

Le coeur empli de heurts,

A rompre des années,

Ta joue fut froide et pâle,

Plus froid fut ton baiser ;

Vrai, cette heure disait

Né de ceci, le mal.

La rosée de l'aurore

Tombait glace à mon front-

Ce fut la leçon

De ce que je sens lors.

Tes serments sont épars,

Et leger ton renom ;

J'entend dire ton nom :

A sa honte j'ai part.

Vers moi ils te nommèrent :

Un glas à mon oreille ;

Un frisson qui séveille-

Pourquoi fus-tu si chér?

L'on ne sait connaissance

Que de toi j'eus trop pleine :

Du long regret la peine

Est au dit trop intense.

Nos liens furent cachés

Silencieuse je m'afflige

Qu'oubli ton coeur oblige,

Que tu sois détaché.

Te revoir a cette heure,

De longs ans révolus :

Que serait mon salut?

- De silence et de pleurs.

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19 décembre 2007

ADIEU! SI JAMAIS PLUS TENDRE PRIERE....

Adieu! Si jmais plus tendre prière

Pour le bonheur d'autrui s'aida des dieu,

Ne s'évanouiera la mienne en l'air,

Qui porte ton non par del-là les cieux.

Vains seraient les mots, les pleurs, les soupirs ;

Oh ! bien plus qu'il n'est dit, qund sourd des yeux

Coupables, pleurs sanglants, et qu'ils expirent,

Réside dans ce mot : - Adieu! Adieu!

Ces lèvres sont closes, ces yeux séchés;

Mais en mon esprit, mais dedans mon sein,

Veillent angoisses jamais épanchées,

La pensée qui n'aura d'instant serein.

Mon âme- qui ne daigne- ne se plaint,

Quoique se rebelle l'amour anxieux ;

Je ne sais rien que : nous aimions en vain-

Je ne sens rein que : - Adieu! Adieu!

chagrind_amour

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19 décembre 2007

SI TU VEUS NOUS NOUS AIMERONS....

Si tu veux nous nous aimerons
Avec tes lèvres sans le dire
Cette rose ne l'interromps
Qu'à verser un silence pire

Jamais de chants ne lancent prompts
Le scintillement du sourire
Si tu veux nous nous aimerons
Avec tes lèvres sans le dire

Muet muet entre les ronds
Sylphe dans la pourpre d'empire
Un baiser flambant se déchire
Jusqu'aux pointes des ailerons
Si tu veux nous nous aimerons.

2am0w11j

19 décembre 2007

LES LITANIES DE SATAN

O toi, le plus savant et le plus beau des Anges,
Dieu trahi par le sort et privé de louanges,

O Satan, prends pitié de ma longue misère!

O Prince de l'exil, à qui l'on a fait du tort,
Et qui, vaincu, toujours te redresses plus fort,

O Satan, prends pitié de ma longue misère!

Toi qui sais tout, grand roi des choses souterraines,
Guérisseur familier des angoisses humaines,

O Satan, prends pitié de ma longue misère!

Toi qui, même aux lépreux, aux parias maudits,
Enseignes par l'amour le goût du Paradis.

O Satan, prends pitié de ma longue misère!

O toi qui de la mort, ta vieille et forte amante,
Engendras l'Espérance, - une folle charmante!

O Satan, prends pitié de ma longue misère!

Toi qui fais au proscrit ce regard calme et haut
Qui damne tout un peuple autour d'un échafaud,

O Satan, prends pitié de ma longue misère!

Toi qui sais en quels coins des terres envieuses
Le Dieu jaloux cacha les pierres précieuses,

O Satan, prends pitié de ma longue misère!

Toi dont l'œil clair connaît les profonds arsenaux
Où dort enseveli le peuple des métaux,

O Satan, prends pitié de ma longue misère!

Toi dont la large main cache les précipices
Au somnambule errant au bord des édifices,

O Satan, prends pitié de ma longue misère!

Toi qui, magiquement, assouplis les vieux os
De l'ivrogne attardé foulé par les chevaux,

O Satan, prends pitié de ma longue misère!

Toi qui, pour consoler l'homme frêle qui souffre,
Nous appris à mêler le salpêtre et le soufre,

O Satan, prends pitié de ma longue misère!

Toi qui poses ta marque, ô complice subtil,
Sur le front du Crésus impitoyable et vil,

O Satan, prends pitié de ma longue misère!

Toi qui mets dans les yeux et dans le cœur des filles
Le culte de la plaie et l'amour des guenilles,

O Satan, prends pitié de ma longue misère!

Bâton des exilés, lampe des inventeurs,
Confesseur des pendus et des conspirateurs,

O Satan, prends pitié de ma longue misère!

Père adoptif de ceux qu'en sa noire colère
Du paradis terrestre a chassés Dieu le Père,

O Satan, prends pitié de ma longue misère!


fantasy_75

19 décembre 2007

TOUTE ENTIERE

Le Démon, dans ma chambre haute,
Ce matin est venu me voir,
Et, tâchant à me prendre en faute,
Me dit : " Je voudrais bien savoir,

Parmi toutes les belles choses
Dont est fait son enchantement,
Parmi les objets noirs ou roses
Qui composent son corps charmant,

Quel est le plus doux. " - Ô mon âme !
Tu répondis à l'Abhorré :
" Puisqu'en Elle tout est dictame,
Rien ne peut être préféré.

Lorsque tout me ravit, j'ignore
Si quelque chose me séduit.
Elle éblouit comme l'Aurore
Et console comme la Nuit ;

Et l'harmonie est trop exquise,
Qui gouverne tout son beau corps,
Pour que l'impuissante analyse
En note les nombreux accords.

Ô métamorphose mystique
De tous mes sens fondus en un !
Son haleine fait la musique,
Comme sa voix fait le parfum ! "

dtlcmnpk

19 décembre 2007

LE VAMPIRE

Toi qui, comme un coup de couteau,
Dans mon coeur plaintif es entrée ;
Toi qui, forte comme un troupeau
De démons, vins, folle et parée,

De mon esprit humilié
Faire ton lit et ton domaine ;
- Infâme à qui je suis lié
Comme le forçat à la chaîne,

Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l'ivrogne,
Comme aux vermines la charogne,
- Maudite, maudite sois-tu !

J'ai prié le glaive rapide
De conquérir ma liberté,
Et j'ai dit au poison perfide
De secourir ma lâcheté.

Hélas ! le poison et le glaive
M'ont pris en dédain et m'ont dit :
" Tu n'es pas digne qu'on t'enlève
A ton esclavage maudit,

Imbécile ! - de son empire
Si nos efforts te délivraient,
Tes baisers ressusciteraient
Le cadavre de ton vampire ! "

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19 décembre 2007

L'ENNEMIE

Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils ;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

Voilà que j'ai touché l'automne des idées,
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.

Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?

- Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie,
Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie !

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